À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, le syndicat national des journalistes du Cameroun branche littoral s’est mobilisé afin de dire non aux violences et injustices faites aux journalistes.
C’était au travers d’une manifestation tenue à la poste centrale de bonanjo à Douala.
Vêtue de noir le 03 mai dernier, la majeure partie des journalistes de la ville de Douala ont répondu présents afin de rendre un hommage a tous les journalistes qui subissent des abus, violences et ceux tués depuis des décennies.
Dire Non était le maître mot de cette manifestation initiée par le syndicat national des journalistes du Cameroun, branche littoral soutenue et encadrée par la présidente nationale Marion Obam ainsi que celle de la région littoral Cathy Mintsa
https://www.facebook.com/100083460006183/posts/213757661416233/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v : Journée mondiale de la liberté de presse : le SNJC aux abois»Solidarité à jamais solidarité car l’union fait la force » ont scandés ces journalistes durant une heure de temps, pour marteler leur soutien aux confrères.
Une minute de silence a également été faite en l’honneur des défunts soldats du micro et de la plume à l’instar de Martinez zogo , décédé il y’a quelques mois dans des conditions atroces.
Ensuite, s’en sont suivis les différents discours des autorités présentes. D’abord celui de Cathy Mintsa , présidente Snjc littoral qui a tenu à rappeler l’enjeu de la lutte contre les impunités faites aux journalistes.
Pour Dipita Tongo, la comptabilité faite par la Fédération internationale des journalistes en 2022 est parlante: « c’est au moins 375 journalistes et professionnel des médias derrière les barreaux , des milliers des journalistes exilés par peur d’être tués et 68 journalistes tués » a déclaré le journaliste.
Enfin, Marion Obam a profité de l’occasion pour donner les engagements du nouveau bureau du SNJC qu’elle conduit depuis 2022
Pour la présidente nationale, le syndicat « s’engage à prendre toutes ses responsabilités à travers la structuration et l’organisation du mouvement société de la presse au Cameroun ».
Elle exhorte également lors de son discours l’État du Cameroun à s’évertuer pour « une meilleure protection des journalistes et un code unique de la presse ».