Dans un monde où les relations humaines sont à la fois célébrées et débattues, la question du bonheur conjugal est au cœur des préoccupations. Bibiche Kound, écrivaine et conférencière, aborde ce thème avec profondeur et pragmatisme lors de son intervention dans l’émission « Moi Femme » sur Dash TV. À travers ses réflexions, elle remet en question les normes qui entourent le mariage et offre des solutions éclairées pour naviguer dans la complexité des relations amoureuses.
Pour Bibiche Kound, l’idée que le mariage doit se dérouler sans faille est non seulement irréaliste, mais aussi dangereuse. Lors de son intervention dans l’émission « Moi Femme » sur Dash TV sous le thème : Vie de Couple : Bonheur ou Déchirure ? Les Écrivaines Parlent, l’auteur de « Libre » explique sa vision réaliste du mariage.
ne pas divorcer en cas de violence, c’est hypothéquer sa vie.
Bibiche Kound, au cours de l’émission « Moi Femme » sur Dash TV
Cette déclaration forte met en avant l’importance de la sécurité et du bien-être personnel au sein d’une relation. Trop souvent, la pression sociale ou religieuse pousse les individus à rester dans des unions toxiques et destructrices.
L’auteure Bibiche Kound questionne par la même occasion, les idéaux romantiques véhiculés par certaines institutions, notamment par l’Église, qui tente de peindre le mariage comme une institution immuable et parfaite.
J’ai l’impression que l’église peint tout beau et est hypocrite.
Bibiche Kound, au cours de l’émission « Moi Femme » sur Dash TV
Cette affirmation dénonce le rôle trouble de l’église dans la perpétuité des violences faites aux femmes notamment dans la sphère conjugale; notamment les promesses qu’elle fait sans tenir compte de la réalité vécue par beaucoup. La poésie et l’idéal du mariage ne devraient pas occulter les dangers tangibles que représentent la violence physique ou émotionnelle. En choisissant de rester dans une telle situation, les individus se rendent, selon elle, complices de leur propre souffrance tout en hypothéquant leur vie.
Divorcer, dans ce contexte, n’est donc pas un échec, mais une forme de secours, rassure Bibiche Kound. Il s’agit un acte de courage qui nécessite une conscience de soi et une volonté de se libérer des chaînes de la souffrance. Elle plaide donc pour une reconsidération de la notion de divorce, souvent perçue comme un stigmate, mais qui peut être une avenue vers une vie meilleure.
Pour moi, il n’est pas possible d’hypothéquer sa vie au nom du mariage.
Bibiche Kound, au cours de l’émission « Moi Femme » sur Dash TV
…Le chemin vers un couple heureux passe par la connaissance de soi…
La perspective de Bibiche Kound perspective invite chacun à s’interroger sur ses choix et sur les normes sociales qui dictent notre comportement dans les relations. Si l’auteur critique la manière dont certaines idées traditionnelles façonnent notre vision du mariage, elle a quand-même grâce à l’expérience de son échec, une vision éclairée de ce à quoi il faut s’attendre
Il faut se connaître, savoir ce qu’on veut, être équilibrée. Connaître ses propres besoins, désirs et limites est essentiel pour naviguer dans la vie de couple.
Bibiche Kound, au cours de l’émission « Moi Femme » sur Dash TV
Cette réflexion invite chacun à faire un travail sur soi, à identifier ses blessures et à chercher la guérison avant d’entrer ou de rester dans une relation. Il s’agit là, d’une prise de conscience qui permet de bâtir des fondations solides sur lesquelles construire un couple sain. La notion de «faire l’école du mariage » qu’elle évoque est particulièrement pertinente. Cela implique d’apprendre constamment à comprendre et à s’adapter à son partenaire, à communiquer efficacement et à travailler ensemble. Le mariage n’est pas une destination, mais un voyage qui exige un investissement constant.
Kound insiste également sur l’importance de la communication dans une relation. Être à l’aise pour exprimer ses désirs et ses limites est fondamental pour éviter la déchirure et construire un bonheur durable. Elle pense que chaque partenaire doit être à l’écoute de l’autre, tout en veillant à son propre équilibre personnel.
