La brave docteure est en fonction au ministère camerounaise de la recherche scientifique et de l’innovation depuis le 9 décembre 2004.
La cinquantaine passée, le docteur Madeleine Tchuenté a fait les choux gras de la presse de par sa participation à la lutte contre de la pandémie du covid-19. Bonne maitrise du sujet et de la situation pour certains, et total hors sujet pour d’autres s’il fallait la noter.
Elle s’illustre à chaque fois par ailleurs, de part des idées notamment dans la lutte contre la flambée des prix, l’orientation de la population camerounaise vers une meilleure vue et un lendemain meilleur, dans le domaine dont elle a la charge.
Cependant, son exercice en 19 ans n’a jamais été un long fleuve tranquille. Le bilan sur lequel les populations se basent pour apprécier son travail au quotidien est presque inquiétant.
Le docteur Madeleine Tchuenté est connue et aimée pour faire de belles promesses. Des promesses qui ont du mal à séduire les Camerounais, puisque rarement tenues.
Le projet de fabrication locale de la chloroquine, en 2020, période de forte ampleur du Covid-19, une initiative de la ministre, soutenue par le gouvernement, est jusqu’aujourd’hui attendue.
A lire aussi/ Le Centre Hospitalier de Référence de Garoua entre les mains du Dr INNA RAKYA
La production de la chloroquine, était censée se faire sous la tutelle technique d’un laboratoire spécialisé avec à la supervision, le MINSANTÉ. Les matières premières devaient à priori venir de la Chine, sur financement du gouvernement camerounais. « Le Cameroun va fabriquer la chloroquine et l’azitromicine 500mg », avait-elle annoncé lors d’un point de presse, rappelant au passage que « c’est le président de la République Paul Biya, qui a ordonné la production à plein régime de 6000 comprimés par jour ».
À cela, s’ajoute la promesse d’une égalité indiciaire du salaire de base, entre chercheurs et enseignants du Supérieur; c’était en 2016. Autant de défis qui ont marqué les camerounais sans aucune gestation.
Madeleine Tchuenté : figure de référence de par son expérience.
Madeleine TCHUENTE, la seule femme qui a pu braver avec maestria, le poste de ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation pendant près de 20 ans. Elle est la preuve de l’émancipation de la femme, ainsi que du vœu d’égalité de sexes au sein des ministères camerounais.
Après l’exercice de la profession et le passage en flèche de 9 hommes à la tête de ce ministère, la bravissime dame d’affaires et politique, va prendre les reines de celui-ci en 2004.
Le Docteur Madeleine Tchuenté est une femme politique camerounaise, originaire de la région de l’Ouest-Cameroun. Elle est une digne fille de Bayangam, village situé dans département du Koung-ghi.
A lire aussi/ Célestine ketcha-Courtes appelle à plus de vigilance dans les communes et quartiers
L’autorité administrative fait ses études secondaires à Nkongsamba. Après l’obtention de son Baccalauréat, le Docteur TCHUENTE s’envole pour la France, dans le but de poursuivre ses études universitaires et décroche son Doctorat en pharmacie.
Dès son retour au Cameroun, dans les années 1970, elle est nommée à la direction de l’approvisionnement en médicaments au Ministère de la santé publique. C’est après son court passage dans l’administration, qu’elle découvre la politique dans la ville de Bafoussam.
La nouvelle politicienne, a été tour à tour d’abord, conseillère municipale à la mairie urbaine de Bafoussam en 1987. Ensuite, présidente de la section OFRDC de la Mifi. Bien après, elle est député à l’Assemblée Nationale pendant deux mandats consécutifs jusqu’en 1 997. À l’heure actuelle elle est membre titulaire au comité central du RDPC. Enfin, le 8 décembre 2004, la dame au parcours élogieux, devient Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, en remplacement de Zacharie PEREVET.