Son histoire et son ascension dans le monde des affaires sont particulièrement édifiantes, la dame est propriétaire d’immeubles locatifs à Douala, Yaoundé quartier Bastos et possède un hôtel à Londres (Angleterre) : son slogan devrait inspirer de nombreux jeunes. « pour apprécier le goût du miel, il faut affronter les abeilles ».


Dans l’extrait de son livre intitulé ‘’L’itinéraire d’une débrouillarde devenue milliardaire’’ Françoise PUENE encourage les jeunes à être plus dynamiques, informe et sensibilise en proposant des solutions inspirées de son propre parcours et de son histoire : « Ne condamnons pas l’immigration des jeunes si rien de ce qui peut les retenir n’est fait. Le
tribalisme, le favoritisme fragilisent aussi les initiatives juvéniles : « je ne peux pas réussir parce que : je suis de telle région qui n’est pas privilégiée dans tel secteur d’activité ! Mes parents sont pauvres ! Je n’ai pas été à l’école comme les autres ! Je n’ai pas de relations qui puissent me
recommander. » Tel est le contexte qui plombe certains jeunes.

S’il faut encourager la jeunesse, offrons-leur les opportunités de leur temps. Mettons-les à l’école de l’audace, non comme on jette quelqu’un dans la débrouillardise, mais comme on encadre un espoir. Ils ont des capacités. Oui, notre jeunesse est talentueuse, mais rien n’est prévu pour la détection des talents. Les talents les plus en vue ont souvent poussé comme des herbes folles. C’est d’abord un pays qui doit rêver et lorsque son rêve est contaminé à sa jeunesse, tout devient possible. Demander à la jeunesse de rêver dans le vide est un chemin de tâtonnement.

C’est l’État qui doit dessiner le cap, puis inciter les initiatives des jeunes avec au préalable, le suivi… »

