La célèbre journaliste camerounaise s’est éteinte à l’âge de 71 ans, des suites de maladie.
C’est avec une profonde tristesse que la presse camerounaise a appris le décès de la célèbre journaliste Suzanne Kala Lobe. Cette figure emblématique de la presse et de la télévision dans le pays s’est éteinte dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2024.
À 71 ans, Suzanne Kala Lobe est restée la voix avisée en matière de journalisme, de féminisme et de défense des droits humains au Cameroun.
Il s’agissait d’une journaliste journaliste et éditorialiste camerounaise, membre du conseil national de la Communication respectée et engagée, connue pour son courage et sa détermination à révéler la vérité.
Au cours de sa carrière, Suzanne Kala Lobe a couvert l’actualité nationale et internationale, donnant la parole aux sans-voix, dénonçant les injustices et apportant un éclairage précieux sur les enjeux de société.
Malgré les défis et les risques auxquels les journalistes sont confrontés au Cameroun, la journaliste, véritable icône de la profession a exercé son métier avec intégrité et passion. Sa voix a été un symbole d’espoir pour de nombreux Camerounais qui aspirent à une presse libre et indépendante.
Sa voix imposante, ses reportages percutants et sa présence à l’antenne ont marqué des générations de téléspectateurs et de lecteurs. Son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la démocratie a fait d’elle une figure respectée et admirée de tous.
Au-delà de son talent journalistique, Suzanne Kala Lobe était aussi une femme engagée dans de nombreuses causes humanitaires et sociales. Elle a œuvré sans relâche pour la promotion des droits des femmes, la lutte contre la pauvreté et la sensibilisation aux enjeux de la gouvernance. Elle a d’ailleurs milité dans les rangs du mythique parti politique Union des Populations du Cameroun (UPC)
Son départ laisse un grand vide dans le paysage médiatique camerounais, mais son héritage perdurera à travers ses reportages, ses écrits et ses actions.