De sources concordantes, Samira Sabou a été interpellé par des militaires en tenue civile.
Trois jours après son interpellation à son domicile, nul ne sait où se trouve Samira Sabou. Les raisons de son interpellation restent également inconnues.
La journaliste connue pour sa liberté d’expression notamment sur les réseaux sociaux est sujette à des persécutions par le pouvoir depuis le temps de Mohamed Bazoum.
Alertés, ses collègues et la société civile dénoncent une entrave à la liberté de la presse et l’oppression du gouvernement de transition en place depuis le coup d’état Ayant renversé Mohamed Bazoum. Reporter sans frontières par exemple, estime que la journaliste est particulièrement visée :
L’organisme, par la voix de son directeur du bureau pour l’Afrique subsaharienne, se joint aux autres quémandeurs de liberté pour exiger la libération de Samira Sabou :
La veille, Papa Ismaïla Dieng, journaliste, chargé de communication et de plaidoyer à la ligue africaine des blogueurs et cyberactivistes pour la démocratie « AfricTivistes » s’est également inquiété.
Tout en appelant le gouvernement au respect des droits fondamentaux et à ceux des journalistes à exercer leur métier, à informer les populations sur ce qu’il se passe, sur la réalité de la chose, le journaliste maintient que Samira Sabou est ciblée pour son engagement.