En colère, le patron de la DGRE menace de trainer les diffamateurs en justice.
Pourquoi Léopold Maxime Eko Eko est-il indexé dans l’affaire du meurtre de Suzanne Zamboué, la femme du militant du MRC Pascal Zamboué ? Après l’affaire Martinez Zogo, il est pointé du doigt dans une affaire dont il ignore les tenants et les aboutissants, à en croire la défense du directeur Général de la Recherche Extérieure (DGRE).
Dans le drame qui s’est produit au quartier Biyem-Assi, dans l’arrondissement de Yaoundé VI le 7 septembre dernier, la sexagénaire en est ressortie les pieds ligotés, égorgée et baignant dans une mare de sang, dans son domicile.
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Ce jour-là même, le Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun, a produit un communiqué à ce sujet. Il s’agit du parti dans lequel milite son époux emprisonné depuis 2020 pour avoir pris part à une marche interdite.
Dans ce communiqué, la défense de Maxime EKO EKO déplore une non pas qu’une fausse accusation, mais aussi le fait que la femme de l’accusé soit mêlée à la condamnation du mari de la victime.
Pour la défense en effet, le fait que le parti utilise les médias sociaux, mais aussi le fait que ces » accusations mensongères » soient véhiculées par le blogueur Paul Chouta sont de nature à faire passer le suspect pour un « déséquilibré mental ».
Pour rappel, l’affaire est encore en cours et plusieurs membres de la famille de Suzanne Zamboué ont été interpellé et cuisiné, sans qu’un véritable suspect ne transparaisse. Pour la défense de Maxime Eko Eko, la justice devra faire son travail.