La polémique autour de l’ouvrage de Marzouka Oumou Hani s’accentue , les dernières nouvelles font état d’un désaccord avec sa maison d’édition.
Ce remue ménage est dû au fait que »Mon père ou mon destin » relate du quotidien d’Astawabi, fille unique et intelligente, forcée d’interrompre ses études après le baccalauréat pour se marier , le personnage féminin est confronté à des injustices flagrantes , malheureuses réalités dont font face de nombreuses jeunes Camerounaises.
Ce livre dénonce le sexisme, les violences conjugales, les mariages forcés, l’adultère, le maraboutisme, ou encore la déscolarisation des jeunes filles au Cameroun.
D’ailleurs dans un passage de l’ouvrage Oumou dénonce » la sorcellerie » du chef d’idool , Mohaman Ahman, qui s’est vu entamer une procédure judiciaire pour obtenir son interdiction et faire condamner l’auteure.
À ce jour l’ouvrage reste interdit de publication sur l’ensemble du territoire camerounais même si Djaili Amadou Amal , auteure de l’oeuvre à succès ». essaye tant bien que mal de trouver les voies et moyens pour sortir sa consoeur de cette situation.
Elle s’est notamment engagée à encadrer la publication et à œuvrer à la réécriture du livre en vue d’ajuster les parties qui ne répondraient pas au code du roman .
Une réécriture niée par la maison d’édition MD , à travers son promoteur Dexter Mve joint au téléphone par la rédaction de Tribune de femmes.
»Oui. Je ne suis pas au courant du projet de réécriture. Si cela doit se faire, on en reparlera l’auteure et moi. Mais je pense que le procès doit d’abord finir et on verra tout cela après. »
Il se dit disposé à continuer l’accompagnement de l’ouvrage à la condition d’obtenir d’amples détails
»Si le livre doit être réécrit, il faudrait qu’on nous dise en quoi. Si c’est pour changer le fond, non. Peut-être pour améliorer la forme, ou pour un rendu beaucoup plus mieux. Je serai toujours et je suis disponible à accompagner la jeune écrivaine. »
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