À l’occasion de la célébration de la journée de la femme africaine, célébrée chaque 31 juillet, l’association BITO de Madame Essono Ndzana a organisé un atelier qui a regroupé plusieurs femmes. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi 19 juillet 2025 à Shell Nsimeyong à Yaoundé.

Réuni de manière conviviale et fraternellement, ce samedi 19 juillet dans ce quartier du 3e arrondissement de Yaoundé, les femmes venues d’horizons divers, ce sont réunies question de parler de la prise de parole en public. Universitaires, femmes d’affaires, cadres d’entreprises, entrepreneurs, ingénieurs ce sont venues partager leur expérience autour d’une table. Cet atelier avait pour but principal de donner une motivation de plus femmes lors de le prise parole en public.

Au cours des échanges modérés par Madame Nseke épouse Mvogo, chaque femme présente a reconnu l’importance d’une t-elle initiative, mais également chacune d’elle a prise la parole, question de parler de leurs expériences communes. Ces différentes prises de parole ont permis de comprendre que plusieurs femmes même si elles ne démontrent pas cela, souffrent beaucoup en. Selon madame Essono Ndzana initiatrice de cet atelier, il était question de ramener la femme africaine au centre des débats » Alors déjà, il faut savoir que le nom de l’association BITO, c’est en langue Douala, qui veut dire femme.



Et nous essayons au mieux, le temps peu que possible, de ramener nos activités sur la femme camerounaise en particulier et africaine en général.
Alors savoir qu’il y a une journée dédiée à cette femme africaine qui est talentueuse, qui a beaucoup de potentiel.
On dit qu’une femme, c’est le cœur de la nation. Elle a plusieurs casquettes.
Nous, en tant qu’association camerounaise africaine, nous devons célébrer ces femmes-là.
Nous avons une recrudescence ou une montée de femmes entrepreneurs.
Il y a plusieurs associations qui s’occupent des femmes entrepreneurs.
Donc nous, l’association BITO, dans ce cadre-là, nous, l’association de femmes qui s’occupe de femmes.C’est de permettre à la femme de s’exprimer.
Ces ateliers-là servent donc de tribune pour que ces femmes s’expriment. On ne s’exprime pas en désordre.
Il y a bien une structuration
Pour se vendre en tant que femme entrepreneur, pour se vendre en tant que femme tout court,
il est important de se connaître.
Et pour se connaître, il faut s’écouter.
Il faut avoir un plan de vie. Il faut avoir des objectifs (…) Et lorsque vous avez des objectifs fixés, vous êtes plus à l’aise à vous vendre.
Vous êtes plus à l’aise lorsque vous vous exprimez.
Et forcément, on ne peut voir que votre talent.
Ce que je retiens déjà, je suis contente, je suis heureuse de voir que les femmes ont répondu à l’appel, elles sont présentes, toutes celles qui se sont inscrites sont venues.
Je suis contente que les femmes soient venues avec leurs produits, qu’elles soient venues avec les peurs qu’elles ont présentées, les obstacles qu’elles rencontrent et elles nous ont présenté leurs obstacles.
Et au final, ce sont les échanges entre les femmes, ça veut dire que les réponses sont en nous, avec nous, à côté de nous.
Donc, c’est vrai qu’on a des experts qui sont venus, mais finalement, la contribution de l’experte et le fait de dire que moi j’ai tel problème, moi j’ai tel souci, l’autre qui répond, c’est cela même.
Comme on dit chez nous, en Afrique, nous sommes communautaires, c’est entre nous et c’est ce qu’on a vécu aujourd’hui et dans tous les ateliers.
Et ça, moi, quand je vois ça, je suis satisfaite » à t-elle martelé au cours de son propos devant la presse.


Ainsi, l’initiative du jour aura permis à bon nombre de femmes, de se connaître, une femme qui se lance dans l’entreupreunariat devra savoir s’exprimer, structurer son langage face à son auditoire. Cet atelier est dès lors une tribune, une vitrine pour les femmes, question de s’améliorer pour captiver de potentiels clients.
Selon madame Nseke épouse Mvogo, partenaire, modératrice et participante, cet atelier était important pour le plan de vie » Il a été capital parce que la célébration arrive d’abord en prélude à la journée internationale de la femme africaine célébrée le 31 juin.
Donc il est important de savoir que la femme c’est ensemble qu’on avance, on apprend ensemble.
Donc l’atelier que nous avons animé parlait du plan de vie.
Il est important que les femmes se connaissent d’abord et lorsqu’elles se connaissent, elles savent quels sont leurs défis, quels sont leurs challenges.
Une fois que ceci est connu, on sait comment faire pour lever ces goulots d’étranglement, pour avancer vers nos objectifs de vie.
Donc dans l’ensemble, nous avons pu entretenir les femmes à savoir participer à la vie associative.
En tant que mère, en tant qu’épouse, en tant qu’entrepreneur, en tant que professionnelle de divers métiers.
D’accord » à t-elle martelé lors de son propos.


Par ailleurs, en marge de cet atelier, plusieurs femmes ont eu l’occasion d’exposer leurs savoirs faire au public admiratif. Ça été le cas de la promotrice de Biochic qui a exposé ses différents produits au public.



L’atelier à dès été capital et fort évocateur ceci s’est démontré dans le choix du thème » Autonomisation numérique et financière des femmes entrepreneurs ». Dame Essono Ndzana promotrice aimerait s’inscrire dans la lignée des femmes qui aimeraient marquer leur temps. L’atelier de ce samedi 19 juillet à donc connu son sentiment position de la part des participants qui ont tenu à remercier la promotrice.


Le second atelier aura lieu le 26 juillet prochain dans la ville de Douala