L’appel d’Edith Kah Wallah reflète les préoccupations croissantes du peuple camerounais quant à l’état de santé du président et à la transparence du gouvernement. La situation politique au Cameroun reste tendue, et les demandes de changement et de responsabilité deviennent de plus en plus pressantes.
Edith Kah walla, la présidente du CPP (Cameroon People’s Party), s’ est adressée au ministre camerounais de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, dans une lettre ouverte diffusée dans le quotidien Le Jour. Sa colère fait suite à l’ interdiction de ce dernier de tout débat sur l’état de santé du président de la république Paul Biya.
Les inquiétudes quant à l’état de santé du président, âgé de 91 ans, sont vives dans le pays depuis plusieurs jours. Le gouvernement quant à lui ne rassure pas à travers ses sorties.
Dans sa lettre ouverte au MINAT, Edith Kah Walla demande au ministre de cesser d’insulter et de menacer le peuple camerounais. Elle rappelle que le peuple détient la souveraineté nationale et que les fonctionnaires, y compris le ministre, travaillent pour eux.
Depuis plusieurs années, l’état de santé de Paul Biya fait l’objet de spéculations. Les rares apparitions publiques du président et les séjours fréquents à l’étranger pour des raisons de santé ont alimenté les rumeurs. Le gouvernement, jusqu’à présent, n’a pas fourni d’informations claires sur l’état de santé du président.
Edith Kah Wallah appelle le peuple camerounais à exercer ses droits et à demander des comptes à ses dirigeants. Elle souligne que le moment est crucial et que l’inaction pourrait conduire à la violation des droits du peuple.
Note de la rédaction : un peuple a le droit de s’interroger sur la santé de son président
Les peuples ont le droit de s’interroger sur la santé de leur président, et les ministres ont l’obligation de respecter les droits et les libertés des citoyens. La transparence et la responsabilité sont essentielles dans la gouvernance démocratique.
Selon les principes des droits de l’homme, les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes et de prendre des décisions éclairées concernant leur gouvernement. Cela implique que les citoyens ont le droit d’être informés sur l’état de santé de leur président, qui est un représentant élu du peuple.
En revanche, un ministre n’a pas le droit de menacer le peuple ! Les ministres sont des fonctionnaires publics qui travaillent au service du peuple, et non l’inverse. Ils ont l’obligation de respecter les droits et les libertés des citoyens, et non de les menacer ou de les intimider.
Il est important de noter que les gouvernements ont la responsabilité de protéger la santé et le bien-être de leurs citoyens, et non de les menacer ou de les réprimer. Les ministres doivent travailler pour le bien commun, et non pour servir des intérêts personnels ou politiques.