Son fils Noureddine et elle, sont la cible d’accusations de l’opposition, de la société civile et de certains médias locaux.
Sylvia Bongo et son fils Nouredine laisse.t croire que le désormais ex-président du Gabon, Ali Bongo, très affaibli par la maladie, est manipulé par ses proches.
Cette manipulation serait, selon elle, la résultante de la d’échéance de son époux et aussi ce qui l’a prive de liberté depuis le coup d’état dans le pays.
Les avocats de l’ex-première dame ont déposé une plainte en France vendredi 1er septembre dernier, pour détention arbitraire de celle-ci et son fils.
Mme Valentin épouse Bongo, « est privée de sa liberté depuis le putsch du 30 août 2023, tout comme son fils cadet Jalil », ont martelé les conseils de cette dernière, non sans préciser que sa liberté était « retenue dans un endroit indéterminé au Gabon, qui pourrait être sa résidence ».
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Les putschistes ont annoncé mercredi 30 août avoir mis « fin au régime en place » au Gabon et avoir placé en résidence surveillée Ali Bongo Ondimba, juste après l’annonce officielle de sa victoire à la présidentielle, organisée samedi 26.
Peur et angoisse se sont accrues quand leur fils, Noureddin Bongo, s’est fait arrêté ce même 30 août par les putschistes, avec six autres hommes proches de lui et membres du cabinet du président déchu.
Les putschistes les accusent notamment de « haute trahison », »détournements massifs de deniers publics » et »falsification de la signature » du chef de l’État.
Il est vrai que le sort de l’ex-première dame n’a été énoncé nulle part. Mais il y a donc de quoi être inquiète et de maximiser les chances pour la sécurité garantie et une liberté absolue d’elle et de sa famille.
La plainte déposée au parquet de Paris vendredi dernier, fait état de crime de disparition forcée et séquestration par des agents publics.
Avec sa nationalité française, Sylvia Bongo pourra saisir la justice française pour se tirer de l’affaire.
Sylvia Bongo Ondimba, née Sylvia Valentin le 11 mars 1963 à Paris, est une personnalité gabonaise. Chef d’entreprise dans le secteur de la promotion immobilière pendant plusieurs années, elle devient Première dame du Gabon le 16 octobre 2009, lors de l’investiture de son époux Ali Bongo Ondimba comme président de la République gabonaise.