Elle s’ est exprimée face aux médias , après avoir visité le projet de modernisation du Terminal fruitier au Port autonome de Douala.
Myriam Ferran, directrice générale adjointe de la direction générale des Partenariats internationaux de la Commission européenne, est en visite de travail au Cameroun depuis le 31 janvier dernier.
Après avoir visité le projet de modernisation du Terminal fruitier au Port autonome de Douala la représentante de l’UE est satisfaite.
« La subvention de l’Union européenne au Terminal fruitier du Port autonome de Douala (PAD) d’environ 08 millions d’euros (5,3 milliards de FCFA) a eu un impact économique positif sur le Port autonome de Douala ainsi que la filière banane au Cameroun (…) Cette présence physique me paraît absolument normale. Nous saisissons cette occasion pour venir visiter les projets qui ont pu se développer ou voir le jour grâce au soutien de l’Union européenne.
Ma présence aujourd’hui dans le Terminal fruitier du Port autonome de Douala est justifiée par l’octroi d’une subvention de l’UE d’environ 08 millions d’euros à ce terminal. Et je suis extrêmement ravie de voir l’impact économique que cette subvention a pu avoir sur l’activité ; non seulement sur le Port de Douala, mais aussi sur toute la région qui dépend de l’activité bananière. » , a-t-elle indiqué, précisant qu’elle compte visiter d’autres projets de développement bénéficiant de l’accompagnement de l’Union Européenne dans le pays.
Avant cette visite, , Myriam Ferran avait assisté, mardi dernier à Yaoundé, à la présentation de la stratégie » Global Gateway » de l’Union européenne et de son instrument financier » Global Europe » dans le cadre d’un atelier de haut niveau qu’elle a co-présidé.
Elle declare d’ailleurs à cet effet que cette stratégie qui
a été adoptée en décembre 2021, est une nouvelle approche de partenariat orientée vers le développement des interconnexions dans les domaines du numérique, de l’énergie et des transports ainsi que le renforcement des systèmes de santé, d’éducation et de recherche à travers le monde.
« L’Union Européenne et ses partenaires travaillent, main dans la main, à la recherche d’une prospérité commune, prenant en compte les relations politiques, sécuritaires, économique et commerciales, ainsi que la transition climatique et digitale. Le nouvel instrument opte pour un partenariat renforcé, avec des méthodes innovantes mieux adaptées et susceptibles de faciliter l’atteinte de résultats mutuellement bénéfiques »; a-t-elle indiqué.