C’était au cours d’une conférence de presse organisée par le Groupement des Acteurs des Industries Culturelles et Créatives du Cameroun ( ACTICCC ) ce 12 septembre 2025 au centre culturel Ubuntu à Yaoundé.

Présenter aux candidats à l’élection présidentielle d’octobre 2025 le Pacte culturel pour le Cameroun que les acteurs culturels voudraient voir implémenter durant le prochain septennat par celui qui sera élu le 12 octobre prochain, c’était l’objectif de cette conférence qu’a accueilli le centre culturel Ubuntu.
La conférence s’est déroulée en présence de quelques candidats à l’élection présidentielle : Me Akere Muna , candidat du parti Univers ,Serge Espoir Matomba , candidat du Purs , du représentant candidat du Pcrn et des sieurs Abdouraman Ahmadou Baba de l’ Upc et Me Emmanuel Simh du Mrc.
Dans sa prise de parole initiale , Monsieur Blaise Etoa , président du groupement des acteurs des industries culturelles et créatives du Cameroun présente le pacte culturel en question comme une plateforme d’engagement politique, éthique et stratégique proposée à l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle de 2025.

L’objectif est de faire de la culture un pilier de développement, de cohésion et d’influence internationale. Le Pacte culturel présenté aux hommes politiques et de médias ce vendredi 12 septembre se résume en 10 axes principaux qui sont entre autres la Reconnaissance constitutionnelle et institutionnalisation de la culture ; faire de la culture un droit fondamental inscrit dans la constitution et créer un conseil national de la culture pour coordonner les politiques, le développement d’une économie créative compétitive ; l’intégration des industries culturelles et Créatives dans les politiques de croissance et le mise en place d’un fonds d’investissement pour stimuler l’innovation et l’emploi, la décentralisation et territorialisation de l’action culturelle.



Il s’agit de rendre la culture accessible sur tout le territoire grâce à un réseau de cités de la culture et des budgets locaux. Aussi, il propose une réforme du financement et une fiscalité et mécénat culturel ; il s’agit de créer un environnement durable via le mécénat , le partenariat public-privé et des projets bancables. Ce projet comprends aussi une révolution numérique de la culture . Ici il est question de déployer des plateformes souveraines et former les créateurs aux nouvelles technologies ( IA , NFT , etc ).



Un Statut juridique et social des professionnels de la culture. Il est question sur ce point de garantir un statut, une sécurité sociale et une rémunération juste pour les créateurs, l’Intégration de la culture dans l’éducation et la formation. Le but ici étant de généraliser l’éducation artistique et créer des centres de formation, la protection et transmission du patrimoine culturel. Le groupement des acteurs culturels propose de numériser, protéger et valoriser le patrimoine matériel et immatériel et la Culture et citoyenneté et cohésion nationale . Il est question d’utiliser la culture comme outil de paix , de dialogue et contre les discriminations. Enfin le Rayonnement culturel et diplomatie d’influence . Il s’agit de positionner le Cameroun comme puissance culturelle africaine via des instituts et une présence mondiale
La conférence s’est achevée autour des échanges fructueux entre les acteurs culturels, les hommes politiques et les personnalités du monde des médias
