Dans une interview accordée à RFI Afrique au sujet de la situation des droits de l’homme en Afrique, la présidente du REDHAC appelle à une nouvelle vision basée sur des valeurs de transparence, de justice et de respect des droits de l’homme.
Maximilienne Ngo Mbe est une défenseure des droits de l’homme dont la voix est importante dans le paysage politique du Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale. Elle est la présidente du Réseau de Défense des Droits de l’Homme en Afrique Centrale ( REDHAC ).
En prévision de l’élection présidentielle de 2025 dans son pays le Cameroun, elle attire l’attention sur l’importance de « placer le débat autour de la sortie du pays de sa situation actuelle de marasme ».
Dans l’interview a été mené par les confrères de RFI Afrique, Maximilienne Ngo Mbe, rappelle de ce fait qu’il est crucial que les citoyens et les candidats aux élections se concentrent sur les moyens de surmonter les défis majeurs auxquels le Cameroun est confronté. Elle souligne la nécessité de discuter des problèmes de gouvernance, de la corruption, de la pauvreté, de l’accès à l’éducation et aux soins de santé, entre autres.
En tant que défenseure des droits de l’homme, Maximilienne Ngo Mbe est fermement convaincue que la démocratie doit être renforcée en Afrique, et notamment en Afrique centrale. Elle critique la longévité au pouvoir de nombreux présidents de la région, soulignant que cela nuit à la démocratie et à la bonne gouvernance.
Maximilienne Ngo Mbe appelle les citoyens à s’engager activement dans le processus électoral, à demander des comptes à leurs dirigeants et à défendre les valeurs démocratiques. Elle encourage également les jeunes à participer davantage à la vie politique et à se faire entendre.
Des réactions fortes qui viennent mettre en garde contre la stagnation politique et économique qui pourrait résulter d’une absence de réformes et d’une persistance des mêmes problèmes.