Dans une tribune libre, l’élue de la Nation a répondu à la candidate malheureuse à l’élection présidentielle 2025, qui dans une déclaration soutient que les camerounais dans leur large majorité n’ont pas renouvelé leur confiance au chef de l’État sortant désormais en fonction.

Présentée comme une patriote républicaine, l’honorable Dr Me Fostine Fotso s’indigne face à la réaction de la Présidente de l’UDC, au lendemain de la prestement du Chef de l’État.
Lisons plûtot:
‹‹ Honorable Mme le Maire, chère Tomaïno, je tiens à vous féliciter pour votre résultat respectable aux elections présidentoelles. Je tiens également à saluer votre courage. Toutefois, en votre qualité de femme politique engagée et ardente défenseur de la démocratie camerounaise, votre communiqué du 6 novembre 2025 fait résonner avec force la voix aimante d’une opposition veillant sur la vérité et la justice. Cependant, permettez-moi, avec tout le respect dû à votre rang et à votre parcours, d’attirer votre attention sur quelques considérations essentielles, dictées tant par le droit que par l’esprit républicain qui guide notre Nation. Dès lors que S.E. Monsieur le Président, dûment élu selon la Constitution et les lois en vigueur au Cameroun, a prêté serment, il devient à juste titre le Président de tous les Camerounais, sans distinction ni exclusion. Cette solennité scelle sa légitimité et impose à chaque citoyen, y compris à ceux qui s’opposent à sa politique, le respect dû à la fonction qu’il incarne. C’est une règle fondamentale que la République ne peut flétrir, si l’on veut préserver l’ordre démocratique et la paix sociale. En outre, il convient de rappeler, conformément à l’article 138 du Code de procédure civile camerounais, que la charge de la preuve pèse sur la partie qui allègue des faits. À ce titre, les accusations que vous formulez au sujet d’irrégularités électorales et de fraudes massives appellent à produire des preuves tangibles, dûment constatées et juridiquement recevables. Or, à notre connaissance, aucun constat d’huissier manifestant ces prétendues anomalies n’a été communiqué, ce qui fragilise la portée de vos allégations. Par ailleurs, votre recours devant le conseil constitutionnel a fait état d’une imputation fondée sur les textes législatifs relatifs aux élections sénatoriales, non à ceux régissant les élections présidentielles, dont la nature, les règles et les procédures diffèrent strictement. Cette confusion, regrettable, a affaibli la validité même de votre contestation portée. J’étais présente dans la salle ma soeur. La vertu de la République commande que tout litige électoral soit exercé dans le cadre rigoureux et loyal des procédures prévues, sans quoi le débat démocratique se mue en querelle vaine. Ainsi, tout en respectant votre engagement noble et ferme, il importe que vos récriminations s’inscrivent dans une démarche juridique rigoureuse et prouvée, pour que la Nation tout entière puisse avancer, réconciliée et unie. Hon Dr Me Fostine Chebou Fotso ››.
Le communiqué de la candidate malheureuse à l’élection présidentielle Patricia Ndam Njoya





