Il est désormais interdit de diffuser le film dans le pays pour des raisons de »propagande » et » atteinte à la morale ».
Après le Vietnam, Koweït, Liban et en Algérie, c’est au tour du Cameroun d’entrer dans la liste des gouvernements anti-barbie.
Le film a pourtant généré 459 millions de dollars aux cinémas nord-américains et 572,1 millions de dollars supplémentaires quelques jours après sa sortie, portant le total des recettes à 1,0315 milliard de dollars.
Dans une sortie datée du 22 août dernier, le ministre des arts et de la culture Pierre Ismael Bidoung Kpwatt évoque la non-conformité du film de Warner Bros Pictures, le studio à l’origine de ce projet dirigé par la réalisatrice Greta Gerwig.
Barbie est donc classé selon le gouvernement camerounais, comme une œuvre sans visas réglementaires, ni affichage des restrictions d’âges ».
Les cibles pointées du doigt par le MINAC sont les distributeurs des films cinématographiques et audiovisuels, les exploitants des salles de cinéma, les ciné-clubs, télédiffuseurs, et les projections occasionnelles et au public.
Rappelons que le film en question, avait été diffusé avec succès dans les salles de Canal Olympia de Douala et de Yaoundé le 16 août dernier.
Cependant, d’après les critiques faites par une partie de l’opinion publique, le film est plutôt de nature à pervertir les mœurs et surtout les enfants.
Plusieurs scènes du film seraient également de nature à promouvoir « l’homosexualité », un phénomène jugé contre nature et puni par la loi Camerounaise.
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Quelques jours après sa diffusion, soit le 22 août dernier, la direction de Cinématographie et des Productions Audiovisuelles (DCPA) du ministère de la culture camerounais, demande donc à toutes les salles de cinéma du pays, de retirer le film de leur programmation.
Pour ce qui est des programmations à venir d’autres films, le MINAC préconise de solliciter des autorisations préalables.