La première dame du Cameroun s’est exprimée ce 16 juin 2023 à l’occasion de la 33 ème édition de la journée de l’enfant africain le.
Vigouroux Chantal Biya, première dame de la république du Cameroun et présidente fondatrice des Synergies Africaines s’inquiète pour les enfants.
Elle s’est adressée aux nations du continent ce 16 juin 2023 Afin de rappeler les différents enjeux liés à la Journée de l’enfant africain
Dans sa lettre, la conjointe du chef de l’État Cameroun a commencé par un rappel historique de cette journée, qui est liée au 16 juin 1976, date à la quelle de nombreux étudiants africains ont manifestés pour exiger une éducation de qualité a Soweto .
» Le souvenir de cette tragédie encore vivace dans nos esprits nous interpellent tous autant que nous sommes sur l’absolue nécessité de continuer à ménager des efforts pour construire des environnements humains propices de l’épanouissement de nos enfants » a-t-elle déclaré.
Pour arriver à rendre possible cet épanouissement, Chantal Biya, a énuméré les voies et moyens à adopter. Il s’agit entre autres de la promotion, la protection et la sanctuarisation des droits de l’enfant par le biais de l’internet.
»Internet et les réseaux sociaux utilisés avantageusement peuvent nous permettre d’améliorer grandement l’accès à la santé et à l’éducation pour tous en particulier pour les enfants ,ils peuvent nous aider à construire des villes plus intelligentes afin d’offrir à nos enfants un cadre de vie sain sécurisé et adapter aux besoins de nos enfants » va-t-elle marteler.
Avancées sur le plan législatif mais des applications insuffisantes
Depuis l’adoption de cette journée, l’on note tout de même des améliorations bien que celles ci restent encore négligées dans certains pays Africains.
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Sur le plan législatif, des avancées ont été enregistrées notamment concernant la lutte contre les mariages précoces et Pratiques traditionnelles néfastes dans 29 pays africains.
Auparavant, ces pratiques étaient peu condamnées par les lois.
Aujourd’hui, ils sont 27 à avoir adopté une législation les criminalisant.
Il en est de même pour les mariages précoces pour lesquels des lois les proscrivant sont récemment entrées en vigueur dans plusieurs pays à l’instar du Zimbabwe en 2015 et le Malawi en 2017.
Cependant, l’application insuffisante de la loi reste un ennemi majeur de l’échec de l’élimination de ces pratiques néfastes en Afrique.