Selon l’activiste, l’élargissement des BRICS va « rééquilibrer les échanges et la géopolitique ».
Nathalie Yamb est convaincue que les BRICS montrent l’importance du continent dans l’édification d’un modèle multipolaire, en acceptant de nouveaux membres, surtout africains.
En ouvrant leur porte à six candidats, les BRICS ont renforcé leur position à l’international et signé la fin du modèle unipolaire occidental.
Cette extension va selon elle, encourager et motiver les autres pays émergents qui souhaitent un rééquilibrage géopolitique, à redoubler d’efforts pour être retenus à la deuxième phase d’ouverture.
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Pendant ce temps, le Continent noir devrait s’estimer heureux, d’être aussitôt compté dans la première vague d’extension. Celà lui permet d’avoir un certain poids sur les débats internationaux.
Nathalie Yamb est une activiste, militante, influenceuse et vidéaste web suisse.
D’un père camerounais et d’une mère suisse, elle est née le 22 juillet 1969 à La Chaux-de-Fonds en Suisse. Après ses études en Allemagne elle est Diplômée en sciences politiques et en journalisme.
Elle commence sa carrière en 1992 dans l’industrie télévisuelle en Allemagne.
De retour au Cameroun, elle décide de ne pas travailler en tant que journaliste et occupe des postes stratégiques dans l’industrie publicitaire.
Son expérience se résume à une vingtaine d’années en tant que spécialiste de la communication et ressources humaines en Europe et en Afrique. La journaliste, également consultante en stratégie, a travaillé en 2005 comme responsable des ressources humaines et de la communication pour la filiale camerounaise de l’armateur Maersk.
Elle a dirigé au Nigéria le service Emploi et Formation d’APM Terminals, une filiale de Maersk. Installée en Côte d’Ivoire depuis 2007, elle s’engage en politique aux côtés de Mamadou Coulibaly, chef du parti Lider (Liberté et Démocratie pour la République).
En décembre 2019, elle est expulsée du pays pour la Suisse à cause de son activité dite incompatible avec l’intérêt de l’État.
En France, elle est persona non grata depuis janvier 2022. Le 4 novembre 2022, Elle est accusée par le département d’État des États-Unis d’être liée au groupe Wagner et d’être un élément de la propagande russe en Afrique.
En 2023, elle a notamment dénoncé des menaces anonymes mais qu’elle attribue aux « services secrets français, sans aucun doute » et qu’elle recevrait à Zoug en Suisse où elle réside.
Elle avait également fait savoir dit aussi qu’elle tout à fait prête, à être rétribuée par Prigogine ou Poutine et qu’à ces sujets elle « n’a aucun état d’âme ».