Sa sentence sera prononcée le 2 avril prochain si elle est reconnue coupable par le tribunal.
Nosiviwe Mapisa, est accusé d’avoir reçu 135 000 dollars et une perruque en pots-de-vin sur une période de trois ans, alors qu’elle était ministre de la Défense. Des allégations que réfute la présidente du parlement sud-africain.
Cette dernière a d’ailleurs déclaré qu’elle coopérerait avec les autorités après que celles-ci ont perquisitionné son domicile à Johannesburg et saisi des éléments de preuve la semaine dernière.
Si elle est reconnue coupable, Nosiviwe Mapisa en court des sanctions juridiques qui peuvent inclure des amendes importantes et une peine de prison.
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Par ailleurs, cette situation fait planer de l’incertitude quant au fait qu’elle pourrait garder son poste de présidente du parlement sud-africain ou non, sa réputation, ainsi que sa carrière.
La justice sud-africaine lui a accordé lundi un sursis d’une semaine, question de faire la lumière sur cette affaire.
Notons que l’affaire éclate, à l’approche des élections générales du 29 mai et pourrait porter préjudice à l’ANC, le parti au pouvoir.