La mort du journaliste plonge l’univers de la presse dans une profonde tristesse.
Le corps sans vie du journaliste Martinez zogo a été retrouvé dimanche 22 janvier dernier en état de putréfaction avancé.
Au regard de tout ceci, des jeunes entrantes dans le metier de journalisme, passionnées et appelées à être exposées aux mêmes difficultés donnent leurs ressentiments apres l’assassinat du directeur général de radio Amplitude.
Pour Jacques cécile ONGMIGNE , étudiante et par ailleurs journaliste à la radio du golfe de guinée , il est temps de repenser la notion de liberté de presse au cameroun car celle ci est inexistante. « Martinez est mort parcequ’il faisait son travail, son seul crime était de traiter l’information et la diffuser ».
Elle poursuit en declarant qu’il y’a tellement de craintes qui gravitent autour du metier de journaliste mais cela ne l’empêchera pas de continuer à exercer sa passion: » j’ai toujours entendu que le journalisme est comme l’armée , il faut être discipliné et loyal(..) sa mort est certes effrayante mais en aucun des cas ça ne me découragera ».
Pour Paule sarah Ela Ela , étudiante en niveau licence dans la filière communication , la mort de Martinez zogo doit être un appel à se revolter contre ces assasinats assez fréquents de journalistes dans nos sociétés . « On doit se lever comme un seul homme et parler car la liberté d’expression est completement baffouée dans ce pays mais je n’ai pas peur, je suis determinée à continuer ce que je fais pour pouvoir sortir mon pays de cette situation », confie-t-elle.
Nazira Aroun, etudiante en niveau licence en journalisme et fondatrice de youth media declare quant à elle que : « Tout metier a un risque , si à un moment donné en tant que journaliste d’investigation ma vie est en danger parceque je dois transmettre une information je le ferrai car c’est mon choix ».
Astride Nzogue , etudiante en 2e année dans la filière journalisme pense qu’en tant que future journaliste elle se doit de toujours rester dévouée à sa passion: » ce n’est pas le premier journaliste à mourrir, il ne sera non plus le dernier c’est un fait mais tout le monde y passera à un moment donné et le seigneur seul est au dessus de tout, il nous protègera dans ce metier, que son ame repose en paix ».