Depuis l’annonce du décès de la dénommée Dina le 25 mars dernier émoi , consternation et peur reignent parmi les étudiants africains accueillis en grand nombre en turquie, ils réclament la justice pour la mémoire de cette dernière.
Le corps de la jeune , Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, âgée de 18 ans, a été retrouvé samedi 25 mars dernier dans une rivière près d’une voie ferrée, non loin de son université » Karabük » au nord du pays où elle étudiait le génie mécanique.
Selon certains médias turcs, la jeune fille serait morte noyée et aucune autre blessure ou de trace de violence sexuelle n’ont été repérées.
La disparition subite de cette dernière fait jazzer la toile ces deniers jours,
D’ailleurs , pour ses camarades et étudiants africains l’heure est à la révolte.
Sur Twitter, le hashtag #JusticepourDina s’est répandu parmi les étudiants africains de son université dont plusieurs dizaines ont manifesté dans l’enceinte de l’établissement en brandissant des portraits de la victime.
Dans un message vocal, présenté sur le même réseau social, comme un appel à l’aide de « Dina » à sa mère, l’étudiante en pleurs aurait supplié de la laisser partir pour l’université de Sakarya, à moins de deux heures de route à l’est d’Istanbul: »Il n’y a pas de racisme là-bas », avais déclaré la défunte.
À ce jour, rien n’a encore été confirmé sur cette théorie mais la situation risquerait de mettre en péril l’avenir estudiantin des africains dans le pays d ‘Erdogan.