La ville en proie au conflit séparatiste voulait pourtant se conformer au calendrier annuel du système éducatif camerounais.
Elle était toute obstinée, sereine et prête à affronter l’année scolaire 2023-2024 ce lundi 4 septembre. Mais malheureusement la jeune élève Hitla va rendre l’âme ce matin à Kumba, après avoir reçu l’une des balles des multiples coups de feu, qui retentissent dans cette ville du Sud-ouest Cameroun, depuis dimanche dernier.
Le lundi par ailleurs dans la zone comme dans toutes les autres villes du Nord-ouest et du sud-ouest sont considérés comme » journées villes mortes ». Aucune activité n’y est tolérée, même pas l’école.
Cette âme innocente, élève au GHS de Kumba sera aussitôt, l’une des victimes du conflit qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun depuis déjà plusieurs années.
Un message fort que les séparatistes envoient au gouvernement et au peuple camerounais
Horreur, frustration, panique et découragement habitent le cœur des parents et élèves en ce moment. Ceux-là même, qui se sont engagés à reprendre le chemin de l’école, ou alors à envoyer leurs enfants à l’école, malgré les obstacles que nul n’en ignore.
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Décidément les freedom fighters ont refusé de coopérer avec les autorités compétentes, et par ricochet de déposer les armes. Des armes qui ont déjà arraché la vie à bon nombre de personnes dont on ne sait combien en seront encore victimes.
En attendant le retour à l’ordre, ce qu’il reste à faire pour le moment, c’est de redoubler prudence et vigilance, afin d’être à l’abri de ce conflit sans fin.