Pour célébrer la jeune fille le 11 octobre dernier, ce rapport de l’UNICEF met en lumière les défis rencontrés par ces enfants, tels que l’accès limité aux écoles, le manque d’enseignants qualifiés et les traumatismes liés aux expériences d’agressions sexuelles vécues.
Selon un rapport récent de l’UNICEF, plus de 370 millions de filles et de femmes ont subi un viol ou une agression sexuelle avant l’âge de 18 ans. Cela représente 1 fille sur 8.
Les violences sexuelles à l’encontre des enfants sont omniprésentes et dépassent les frontières géographiques, culturelles et économiques. Les répercussions de ces violences sont dévastatrices. Les enfants victimes de violences sexuelles sont plus susceptibles de subir des abus répétés, et les survivants gardent souvent le traumatisme dans leur vie d’adulte.
L’Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de victimes, avec 79 millions de filles et de femmes touchées.
plus de 22% des femmes vivant en Afrique subsaharienne ont subi une agression sexuelle ou un viol avant l’âge de 18 ans. Cette région est l’une des plus touchées au monde, après l’Océanie.
Les chiffres sont alarmants : plus de 79 millions de femmes et de filles ont été victimes de viols et d’agressions sexuelles en Afrique subsaharienne, qui regroupe 48 pays. À l’échelle mondiale, plus de 370 millions de filles et de femmes ont subi des violences sexuelles.
Ces statistiques, publiées pour la première fois par l’UNICEF, sont basées sur des données nationales et internationales collectées entre 2010 et 2022. Cependant, il subsiste des lacunes et des sous-estimations dans certains pays.
La directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, dénonce « une tache sur notre conscience morale ». L’organisation souligne la nécessité de prendre des mesures urgentes pour lutter contre ces violences et protéger les enfants.
L’UNICEF appelle à une action urgente pour lutter contre ces violences. Il est essentiel de remettre en question les normes sociales et culturelles qui autorisent les violences sexuelles, de donner aux enfants des informations précises pour reconnaître et dénoncer les violences sexuelles, et de veiller à ce que les victimes aient accès à des services de justice et de guérison.